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photo du journal web info
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Après 17h00, les jeunes délinquants ne peuvent plus rentrer en IPPJ: ils sont donc laissés libres!



Les jeunes délinquants auteurs de faits répréhensibles sont envoyés dans une institution publique de protection de la jeunesse, plus communément appelées IPPJ. Enfin, en théorie. Parce qu’en pratique, il arrive que les petites frappes aient la chance d’échapper à l’institution. La faute aux horaires. À 17h, il n’y a plus personne à la permanence des IPPJ. Et si personne ne répond, le délinquant est tout bonnement… libéré. Vous avez dit incroyable ?



Si personne ne répond, le jeune est libéré...
« Mesdames, Messieurs les juges de la jeunesse : pour une place en IPPJ, merci d’appeler avant 17h ! » La formule utilisée par les députés libéraux Vincent De Wolf et Marie-Françoise Nicaise traduit une situation bien fâcheuse à l’Aide à la jeunesse. Et qui récemment a permis à des délinquants d’être relaxés.


Voyez plutôt. En un mois, plus de vingt attaques à main armée ont été imputées à des mineurs ! C’était le triste constat, souvenez-vous, que tiraient les autorités liégeoises en février dernier. Épinglés par la police, trois de ces braqueurs en herbe seront finalement remis en liberté. L’un d’eux ne manquera d’ailleurs pas de récidiver avant d’être, cette fois, placé à l’IPPJ de Saint-Hubert. Vendredi dernier, encore, la police d’Ans a remis en liberté deux gamins, coupables pourtant de vols dans habitation.


À chaque libération, les parquets de la jeunesse invoquent le manque de place en IPPJ. La réalité a fait bondir Vincent de Wolf et Marie-Françoise Nicaise en commission Aide à la jeunesse.

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